SUITES - Au lendemain des incidents qui ont eu lieu avec les "Black Blocs", la polémique fait rage sur les modalités de l'intervention des forces de l'ordre.
Selon nos informations, 43 gardes à vue ont été prolongées ce mercredi soir. Cinq d'entre elles concernent des mineurs, 38 des majeurs. Deux personnes majeures et une mineure vont être déférée dans la soirée en vue de leur présentation au parquet demain.
Le Premier ministre indique qu'il n'exclut pas de demander la dissolution d'associations pour éviter de nouvelles violences semblables à celles du défilé du 1er-Mai à Paris. "On peut dissoudre une association de fait. Je n'exclus pas que nous ayons à prendre ce genre de décisions (...) Je ne m'interdis en rien de (le) proposer au président de la République de le faire", explique-t-il.
"Dans cette manifestation, il y a eu un très grand nombre de gens qui ne sont venus que pour casser", continue le Premier ministre
"En aucune façon , il n'y a eu défaillance de l'Etat", assure Edouard Philippe sur BFM. "Ce n'est pas parce que le président de la République part en voyage officiel en Australie et en Nouvelle-Calédonie (...) qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion."
Le ministre, qui a précisé avoir eu le président de la République au téléphone après les affrontements, indique encore qu'Emmanuel Macron n'était "pas inquiet mais préoccupé", par "une situation qui était difficile".
Interrogé quant au délai d'intervention des forces de l'ordre, le ministre de l'Intérieur estime que la situation rendait complexe le fait d'aller plus vite. "Il se passe un moment pour permettre qu'un certain nombre de gens puissent s'en aller", souligne-t-il.
Indiquant que les forces de l'ordre sont dans l'impossibilité de fouiller les manifestants, le ministre de l'Intérieur appelle les organisateurs du cortège à travailler en meilleur synergie avec les autorités. "Il faut réfléchir à une solution avec les organisations syndicales (...) si elles veulent qu'il n'y ait plus cela (de violences, ndlr), peut-être faut-il s'entendre ensemble."
"Nous avions estimé entre 400 et 800 'black blocs', nous en avons eu 1200", souligne encore le ministre de l'Intérieur, pour qui l'engagement des manifestants a été plus important que prévu.
Y a-t-il eu une défaillance de l'Etat ? "Pas du tout", répond le ministre de l'Intérieur, selon qui "la manœuvre (de police) a été très bien effectuée. (...) La stratégie a évité qu’il y ait 200 ou 300 personnes dans les hôpitaux"", souligne-t-il. "Si les parlementaires veulent faire une commission d’enquête, ils le peuvent."
"Lorsqu'on voit la banderole 'Premiers de cordée, premiers guillotinés', le message était clair", fait valoir Gérard Collomb pour témoigner de l'hostilité des "black blocs".
"Vous avez une technique extrêmement élaborée chez les 'black blocs'", explique le ministre de l'Intérieur, estimant que ces militants radicaux peuvent être difficiles à appréhender.
"Il y avait un fiché S dans la manifestation", précise le ministre, interrogé sur le profil des casseurs. "Il y avait aussi neuf étrangers qui ont été interpellés. Ce n'est donc pas l'afflux dont on a parlé."
"Il reste 98 personnes en garde à vue", indique le ministre de l'Intérieur au lendemain des violences du 1er-Mai à Paris, précisant que deux individus ont été déferrés et neuf autre relâchés. (...) "Nous avons 15 mineurs en garde à vue."
La maire de Paris est actuellement dans le secteur où la manifestation des "Black Blocs" a dégénéré hier. Elle va à la rencontre des commerçants et des riverains. Elle dénonce les agissements des casseurs.
Selon nos informations, sur les 109 personnes interpellées hier à Paris, 22 sont mineures et 4 étrangères (Belgique, Suisse, Colombie). La majorité des majeurs sont nés dans les années 80-90.
Deux individus interpellés en amont des manifestations hier (mais sans lien avec les incidents survenus ensuite) seront déférés cet après-midi au parquet de Paris, a appris LCI de source judiciaire. Le premier devrait être jugé en comparution immédiate du chef de détention de substances incendiaire ou explosive. Le second devrait faire l'objet d'une CRPC du chef de port d'armes prohibé.
Invité à réagir à l'absence d'Emmanuel Macron lors du 1er-Mai, Jean-Luc Mélenchon a cette fois donné raison au Président, qui avait laissé le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur gérer les événements : "Vous croyez quoi ? Que 100 personnes vont prendre en l'otage l'Etat et que tout le monde devrait être là à regarder les fils à papa péter les vitrines de macdonald ?"
"Il reste 98 personnes en garde à vue", indique le ministre de l'Intérieur au lendemain des violences du 1er-Mai à Paris, précisant que deux individus ont été déferrés et neuf autre relâchés. (...) "Nous avons 15 mineurs en garde à vue."
Selon nos informations, 43 gardes à vue ont été prolongées ce mercredi soir. Cinq d'entre elles concernent des mineurs, 38 des majeurs. Deux personnes majeures et une mineure vont être déférée dans la soirée en vue de leur présentation au parquet demain.
Le Premier ministre indique qu'il n'exclut pas de demander la dissolution d'associations pour éviter de nouvelles violences semblables à celles du défilé du 1er-Mai à Paris. "On peut dissoudre une association de fait. Je n'exclus pas que nous ayons à prendre ce genre de décisions (...) Je ne m'interdis en rien de (le) proposer au président de la République de le faire", explique-t-il.
"Dans cette manifestation, il y a eu un très grand nombre de gens qui ne sont venus que pour casser", continue le Premier ministre
"En aucune façon , il n'y a eu défaillance de l'Etat", assure Edouard Philippe sur BFM. "Ce n'est pas parce que le président de la République part en voyage officiel en Australie et en Nouvelle-Calédonie (...) qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion."
Le ministre, qui a précisé avoir eu le président de la République au téléphone après les affrontements, indique encore qu'Emmanuel Macron n'était "pas inquiet mais préoccupé", par "une situation qui était difficile".
Interrogé quant au délai d'intervention des forces de l'ordre, le ministre de l'Intérieur estime que la situation rendait complexe le fait d'aller plus vite. "Il se passe un moment pour permettre qu'un certain nombre de gens puissent s'en aller", souligne-t-il.
Indiquant que les forces de l'ordre sont dans l'impossibilité de fouiller les manifestants, le ministre de l'Intérieur appelle les organisateurs du cortège à travailler en meilleur synergie avec les autorités. "Il faut réfléchir à une solution avec les organisations syndicales (...) si elles veulent qu'il n'y ait plus cela (de violences, ndlr), peut-être faut-il s'entendre ensemble."
"Nous avions estimé entre 400 et 800 'black blocs', nous en avons eu 1200", souligne encore le ministre de l'Intérieur, pour qui l'engagement des manifestants a été plus important que prévu.
Y a-t-il eu une défaillance de l'Etat ? "Pas du tout", répond le ministre de l'Intérieur, selon qui "la manœuvre (de police) a été très bien effectuée. (...) La stratégie a évité qu’il y ait 200 ou 300 personnes dans les hôpitaux"", souligne-t-il. "Si les parlementaires veulent faire une commission d’enquête, ils le peuvent."
"Lorsqu'on voit la banderole 'Premiers de cordée, premiers guillotinés', le message était clair", fait valoir Gérard Collomb pour témoigner de l'hostilité des "black blocs".
"Vous avez une technique extrêmement élaborée chez les 'black blocs'", explique le ministre de l'Intérieur, estimant que ces militants radicaux peuvent être difficiles à appréhender.
"Il y avait un fiché S dans la manifestation", précise le ministre, interrogé sur le profil des casseurs. "Il y avait aussi neuf étrangers qui ont été interpellés. Ce n'est donc pas l'afflux dont on a parlé."
"Il reste 98 personnes en garde à vue", indique le ministre de l'Intérieur au lendemain des violences du 1er-Mai à Paris, précisant que deux individus ont été déferrés et neuf autre relâchés. (...) "Nous avons 15 mineurs en garde à vue."
La maire de Paris est actuellement dans le secteur où la manifestation des "Black Blocs" a dégénéré hier. Elle va à la rencontre des commerçants et des riverains. Elle dénonce les agissements des casseurs.
Selon nos informations, sur les 109 personnes interpellées hier à Paris, 22 sont mineures et 4 étrangères (Belgique, Suisse, Colombie). La majorité des majeurs sont nés dans les années 80-90.
Deux individus interpellés en amont des manifestations hier (mais sans lien avec les incidents survenus ensuite) seront déférés cet après-midi au parquet de Paris, a appris LCI de source judiciaire. Le premier devrait être jugé en comparution immédiate du chef de détention de substances incendiaire ou explosive. Le second devrait faire l'objet d'une CRPC du chef de port d'armes prohibé.
Invité à réagir à l'absence d'Emmanuel Macron lors du 1er-Mai, Jean-Luc Mélenchon a cette fois donné raison au Président, qui avait laissé le Premier ministre et le ministre de l'Intérieur gérer les événements : "Vous croyez quoi ? Que 100 personnes vont prendre en l'otage l'Etat et que tout le monde devrait être là à regarder les fils à papa péter les vitrines de macdonald ?"
"Il reste 98 personnes en garde à vue", indique le ministre de l'Intérieur au lendemain des violences du 1er-Mai à Paris, précisant que deux individus ont été déferrés et neuf autre relâchés. (...) "Nous avons 15 mineurs en garde à vue."
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